jeudi 18 février 2016

Deadpool - le film




Fiche Technique

Date de sortie 10 février 2016
Durée: (1h 48min)
Réalisateur: Tim Miller
Acteurs: Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein...


Résumé

Deadpool, est l'anti-héros le plus atypique de l'univers Marvel. A l'origine, il s'appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d'un humour noir survolté, Deadpool va traquer l'homme qui a bien failli anéantir sa vie. 

Source: allociné


L'avis du VieuxGeek: sympa :)

Deadpool en film, qui y croyait? Marvel a cependant fini par le faire. C'est pas plus mal qu'ils aient attendu en fait, ça leur a permis de s'entrainer sur toutes les licences de merdes existantes au préalable (Daredevil, Elektra, Ghost rider, Wolverine...). D'après les anecdotes de allociné, le film n'aurait couté "que" 50 millions de dollars (contre 250 pour l'ère d'Ultron, une sombre merde pour ma part) et a été réalisé par Tim Miller (dont c'est le premier film).

50 millions de dollars pour un premier film. Ça ne vous trou pas le cul vous? Bon, passons. Qu'est-ce que vaut ce film à Low budget (on est en Amérique, nous, low budget c'est en dessous de 500€, hotel formule 1 compris dans les prestations)? Et bien c'est pas mal du tout. Le perso de Deadpool est fidèle aux différents bouquins, c.à.d qu'il est incapable de fermer sa grande gueule, ce sentant obligé d'enchainer les vannes à vitesse exponentielle. L'histoire, bien que pas originale pour une thune (je dois buter le méchant qui m'a fait ça, le vilain!), nous permet de voir d'où vient le mercenaire disert, chose qu'il est assez difficile de voir dans les comics. D'ailleurs, je ne les ai jamais lu, pas même dans le comics "Deadpool - Les origines", c'est pour dire comment Marvel se prend la tête sur ses comics et respecte son lectorat... Mais bon passons (bis).
Il est à noter que le pouvoir "conscience d'être dans un comics" de Deadpool n'est pas expliqué durant ce film, alors qu'il s'en sert en permanence. Dommage? Pour les curieux, lisez "Deadpool massacre Marvel"



Nous avons donc une histoire de merde mais on s'en fout, une violence outrancière, du meurtre, de la baise (j'en ai étais le premier surpris... C'est le Symptôme Spartacus je pense) des effets spéciaux qui dépotent grave (la scène d'intro suffit à démontrer la maitrise des mecs) et des persos pas toujours géniaux. Ouais. Ma déception vient du grand méchant. Le mec semble avoir moins de 40 ans, et est à la tête d'un complexe zarbi d'expérimentation pour se construire une armée de mutants qu'il contrôlera après leur avoir introduit une puce électronique dans la tronche. MAIS OU EST LE SAVANT FOU? Bordel! Rien n'est respecté! Un savant fou n'a pas le droit d'être jeune et athlétique. Pas dans les codes du comics! En plus, son super pouvoir, c'est d'avoir des réflexes améliorés et de ne plus ressentir la douleur (il me manque un bras? Ha bon?). Mais, ça n'empêche pas Deadpool [SPOILER!!!!] de le latter facilement, sans jamais s'apercevoir que le vilain avait bel et bien des réflexes de oufs [FIN SPOILER].

Concernant les autres persos, on retrouve la team habituelle de Deadpool: la fouine, son pseudo pote, et Blind Alfred, qui pour les besoin politiquement correct du cinéma américain est devenu une noire américaine (en même temps, j'aurai trouvé sa louche qu'une fumeuse de crack soit blanche. HEIL!! #humourtasdeconsquiprennentcaaupremierdegré). On aime Gina Carrano dans son rôle de mutante trop forte (ouais, son pouvoir c'est d'être trop balèze), parce qu'elle est grave canon et ressemble moins à une petite petasse que la meuf de Deadpool. J'adorerai qu'elle me fasse suffoquer, la tête prise dans un triangle entre ses cuisses musclées, oh oui...

Il est a noté qu'il y a un sacré paquet d'images/remarques de cul bien graveleuses. De l'humour américain en fait. "Oh non, j'ai pris un balle dans l'anus"; "chéri c'est la journée de la femme, enfonce moi un plug dans le cul", etc. Je ne trouve pas que ça apporte grand chose au film, au contraire (je ne suis pas une prude, je préfère de "vrais" vannes). On s'imagine bien les scénaristes élaborer leur précieux script: "alors là, il dit: tu sais où tu peux te le mettre? Et il lui répond: je peux pas, j'y est déjà rangé ma xbox"). Il faut mieux mater du south park pour entendre ça, c'est plus drôle.


Conclusion

Un bon film, fidèle, violent, sanglant, divertissant. Que demande de plus, ne manquerez-vous pas de me demander, vous mes deux fidèles lecteurs? Des places de cinéma qui couteraient moins de 11,30€ serait déjà un bon début, et des connards derrière vous qui ferment leurs grandes gueules pleines de popcorns sans avoir à les menacer. Mort au pathé!

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