dimanche 30 août 2015

Lady Snowblood - Tome 1 & 2





Fiche technique*

Parution en 1972/73 chez Weekly Playboy
Paru le 23/11/2007 chez les éditions Kana
Titre : Lady Snow Blood
Catégories :Seinen
Mag. prépub. :Weekly Playboy
Prix éditeur : 12.5 EUR
Public :+ de 14 ans (NDVG: voir plus...)
Dessinateur : Kazuo KAMIMURA
Scénariste : Kazuo KOIKE


Résumé

Sayo, condamnée à la prison à vie pour avoir tué les assassins de son mari et de son fils, ne vit plus que pour une chose : la vengeance. Elle décide de mettre au monde un enfant en milieu carcéral afin qu'elle accomplisse sa vengeance. Elle décède malheureusement en couches en donnant le jour a une fille, Yuki, qui, suivant sa destinée, deviendra la redoutable Lady Snowblood, l'enfant du carnage, aux charmes aussi affutés que le sabre !

* (Source: manga sanctuary)

Qui sème le vent récolte la tempête!


L'avis du VieuxGeek: manga culte 

Comme le disait mon prof de philo à la fac, un objet de culte n'est ni beau, ni mauvais, ni bon, ni moche. Il est culte. Point barre. Et Lady Snowblood rentre dans cette catégorie très select. Pourquoi? Parce qu'en 72, j'y étais pas mais ça devait pas courir les rues un manga pareil. Et aussi qu'en 2015, on n'a pas fait bien mieux. C'est à cette époque qu'on a pu voir au ciné (chez Wild Side ou chez HK vidéo, une collection de DVD que j'adore) les Baby Cart ou encore les Hanzo the razor (le lien vous montre un passage croustillant dans lequel il est expliqué comment endurcir sa bite. J'ai essayé pendant des mois, et j'ai du faire de la chirurgie reconstructrice de la teub). Lady Snowblood a très certainement influencé(e?) la série La femme Scorpion avec la formidable Meiko Kaji (ça donne l'occaz de mater comme un pervers-pépère des meufs en taule. Sacrés Japs! Vous reconnaitrez dans l'extrait, si vous êtes mélomanes, un morceau figurant dans l'OST de Kill Bill).

Bref, Lady Snowblood  paraissait à l'époque dans Weekly Playboy, qui comme son nom le laisse penser, était un magazine spécialisé dans la moto trial indonésienne. Jean Pierre Dionnet nous dit, dans la préface du volume 1, que les auteurs devaient ajouter des scènes de cul (soft, on est en 72. Mais tout de même!) pour justifier la parution dans le Playboy. Le speech de base du manga est, je trouve, incroyable. Un récit de vengeance pure, où les gonzesses ont tout pouvoir sur les hommes. Surtout celui de se venger. Les histoires (parfois indépendantes, mais en suivant le fil conducteur de la Vengeance de Yuki, l'enfant du Carnage) sont excellentes, d'une incroyable originalité, mises en scènes magistralement (le découpage/dessin est ultra dynamique!) et d'une violence grisante (on se rappelle que l'on est en 72. On essaye d'imaginer...).

A poils en plein hiver? Même pas froid!


Pour conclure

Vous l'aurez compris, la série Lady Snowblood fait partie des Must-Have de tous collectionneurs et amateurs de manga dignes de ce nom. Adultes bien sûr... Je n'ai pas lu le tome 3 (ils ne l'avaient pas à la bibli...) mais d'après les critiques que j'ai pu lire ailleurs (Source: sans), le troisième tome est de qualité équivalente. Faite péter 3 x12,5€ chez le libraire.

A lire impérativement.



dimanche 16 août 2015

Sam & Max - Police Freelance




Rhââââ!.. Enfin! Un éditeur l'a fait! Vite, je cours à poil chez le libraire en moonwalk pour le voler!


Fiche technique


Auteur: Steve Purcell
Editeur: onapratut
Album broché à rabats
17 x 24 cm
200 pages N&B et couleurs
Prix : 20 €
Parution : 23 avril 2015


Résumé éditeur

Sam est un chien d’1m80 portant costard-cravate et feutre-mou façon Bogart. Max, c’est cette petite chose hyperactive en forme de lapin qui l’accompagne. À eux deux, ils forment la Police Freelance.
Leur mission ? Botter les fesses des vermines de tous poils, tout en mettant un maximum de boxon.
Leurs méthodes ? Une imagination débordante, une complète inconscience et surtout un goût prononcé pour la violence gratuite.
Des Philippines à l’hypermarché du coin, de la face cachée de la Lune à l’Égypte ancienne, ils affrontent des cafards de vingt mètres de haut, des extra-terrestres en slip kangourou et des pirates libidineux.
Et si la justice finit toujours par triompher, on ne peut pas dire que la morale soit forcément sauve…

(Les aventures de la Police Freelance se déclinent également en jeu vidéo (Sam & Max Hit the Road chez LucasArts et une trilogie chez Telltale Games), et en dessin animé.)

L'avis du VieuxGeek: INDISPENSABLE   pour les fans du jeu Lucas Arts, Bien pour les autres (les gens normaux qui mangent des chips).

Sam et Max, pour moi c'était à l'origine ça:


Mais en fait, c'était un comics datant (pour le premier épisode) de 1987 qui n'avait pas été traduit. Et je ne devais pas avoir l'âge de prendre les transports en communs seul pour aller à la Fuck (Fnac pour les non-initiés) dépenser les thunes de mémé glanées à Noël, si jamais la BD existait chez nous à cette époque.

Le comics, dont vous voyez la couverture au début de l'article, est un compilé de toutes les histoires de Sam & Max Police Freelance (hormis celles parues sur blog/internet). Pour ceux qui ne connaissent pas du tout et qui n'ont jamais eu la chance de jouer au jeu vidéo, Sam & Max est un condensé de conneries. Au sens noble du terme. L'absurde y règne en maître, l'humour potache (mais pas lourd) et la violence gratuite viennent agrémenter le tout. On peut croiser dans les pages du livre des cafards géants, des démons poulpes, des vieilles qui ont fait "crac-crac" avec des extra-terrestres, j'en passe et des meilleurs.

Il n'y a donc aucune, mais strictement aucune, continuité dans les histoires (c'est mon unique regret, je m'attendais à une bonne grosse histoire bien débilos comme le jeu!). Les dessins sont en noir et blanc sur les 2/3 du livre. Le dessin très cartoon de Steve Purcell est vraiment génial, et chaque cases est bombardées de détails absurde et drolatique (un peu façon Sœur Marie Thérèse des Batignolles chez Fluide Glacial).



Quelques extraits de dialogues du jeu/du livre:

- Max, j'ai quelque chose dans l'oeil.
- Essaie de l'enlever avec une fourchette, avec moi ça marche à tous les coups. 

- Ca va Max? 
- Ca vasotomie.

( Sam) - Eh! Tu n'es pas fumeur, qu'est-ce qui te prend?
(Max) - J'essaie d'avoir l'air cool pour attirer des filles faciles, et qu'elles m’emmènent à las maison et lavent mes chaussettes et me fassent du chocolat chaud et nettoient mes oreilles avec un grand coton-tige.

Pour les anglophobes, vous pouvez tenter de survivre à la VO en regardant les animés. Ca à l'air pas mal, mais je suis une bille en anglais (alors pour comprendre les vannes de Sam & Max, courage...). Voici le premier épisode.



Conclusion

J'espère que Purcell refera des épisodes de Sam & Max... Une grosse histoire longue... Je m'en vais sacrifier des chatons mignons à Satan/Yahvé/Hallah/Rael/Moon pour espérer une réponse rapide et positive!


dimanche 9 août 2015

Y le dernier homme - La série (T1 à 5)


Argh, je me meurs!


Fiche technique

Auteur: Brian K. Vaughn,
Dessins: Pia Guerra, Goran Sudzuka, Jose Marzan...
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Aventure / Fantastique / Esotérisme
Collection : Vertigo Essentiels
Date de sortie : 26 octobre 2012 pour le tome 1 et 28 novembre 2014 pour le tome 5
Pagination : 256 pages
Prix : 22.5 EUR à 28 euros pour les deniers tomes (comme on a envie de terminer la série, les prix augmentent, normal...)

Résumé éditeur du tome 1

Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355. (Y the last man #1-10)


L'avis du VieuxGeek: une très bonne série

Le synopsis de base est assez simple: tous ceux qui portent un chromosome Y crevent un beau matin. Comme ça, paf. Tous sauf Yorick Brown, unique héro de la série (forcément, c'est le seul à avoir survécu) et son fidèle sidekick Esperluette, un singe pas franchement savant.

Franchement, il ne faut rien que je vous raconte sur l'histoire. Elle vaut le coup d'être découverte entièrement car les rebondissements, les nouveaux persos, etc, valent le coup d'être découverts lors de la lecture. Abordons plutôt le sujet sous un autre angle: comment faire pour qu'un comics parlant des aventures du dernier Homme sur terre ne tourne pas à la partouze permanente? (Eh les filles!!! Il ne reste que moi!!!) Et bien c'est là que l'auteur fait fort. Il contourne habilement le problème. Yorick cherche à retrouver sa petite amie d'avant la soi-disante épidémie et décide de ne pas fourrer les innombrables femelles qu'il croise tout au long de son chemin. C'est d'ailleurs très bien amené et pas neuneu pour un sou, le personnage de Yorick étant très attachant et tout à fait crédible dans le rôle du gentil garçon fidèle, même face à l'apocalYpse.

Te suicide pas poupée, j'suis toujours là moi. Et si tu me trouves moche, sache que tu n'as pas le choix!!!


Ce fil conducteur va nous emmener de péripéties en péripéties, certaines étant (forcément) mieux réussies que d'autres (j'ai trouvé certains passages un peu chiants). L'ensemble reste cependant de bonne qualité et très cohérent. On tentera de comprendre tout au long de la série d'où vient ce fléau, qui est réellement la très virile 355 et comment finira toute cette histoire.

Sérieusement, vous imaginez, vous, un monde gouverné uniquement par des femmes? Impossible, ça serait trop le bordel. Si elles étaient les égales des hommes virils et puissament intelligents que nous sommes, ça se saurait (vous imaginez un monde sans jeux vidéos comme FIFA 2015? Sans motocross et course de Nascar? Pire: sans les Expandables???). Ce n'est pas pour rien qu'en français la présence d'un seul homme entouré de milliers de femmes justifie l'emploi du "IL". On a tout compris chez nous.

Je n'ai pas réussi à flouter son zgèg. Ne le régardez pas s.v.p.


Bref, vous l'aurez compris, elles n'ont plus besoin de nous et savent très bien s'organiser sans les "Y". Et c'est vraiment bien d'en découvrir une certaine vision au travers de ce comics. Le tout dessiné par des gonzesses particulièrement talentueuses s'il vous plait. Proportions, angles et points de vues, finesse du trait... Tout est bon. Petit bémol pour les couleurs qui ne sont pas franchement géniales (assez fades, je trouve).

Conclusion

A mettre entre les mains de toutes les femelles. Et des autres. Une très bonne série qui plaira à n'en pas douter à toutes les féministes enragées et aux amateurs de bonnes séries originales.

PS: Si les chromosomes Y disparaissent, n'oubliez pas s.v.p de poursuivre le développement du nouveau Mass Effect. Juste au cas ou je sois le seul à survivre.